Exposition dans l’atelier du sculpteur

15 octobre 2003 – 15 septembre 2004
Ouverture le mercredi et le samedi de 14h00 à 19h00.
Tarifs : 4 € et 2,50 €.
fermé du 15 décembre au 2 janvier 2004

 

Les femmes présentes et nombreuses dans l’œuvre de Henri Bouchard (1875-1960) montrent le respect qu’il leur réserve en les observant dans toute leur vérité et dans tous les rôles de leur vie quotidienne. Très réservé, l’artiste attire simplement l’attention sur le sujet qu’il souligne par l’attitude caractéristique du moment choisi. Il recherche la vie de chacune sans jugement, il observe ces femmes autour de lui avec attention. La femme est ainsi représentée tout au long de la vie du sculpteur.

Nu au collier, 1930
Nu au collier, 1930 

Un architecte fait souvent équipe avec le sculpteur qui lui correspond : Georges Wybo (1880-1943) par exemple choisit Bouchard pour le décor de la façade du magasin du Printemps, de l’Hôtel Georges V, les 3 grâces pour l’exposition 1925 ou les trophées du Raid Citroën en Afrique.
Henri Rapin (1873-1939) le choisit pour décorer le "Salon de l’Ambassade" à l’exposition de 1925 ou le Nu au collier pour présenter une piscine au Salon des artistes décorateurs de 1930 ou encore dans un tout autre domaine pour le monument aux Morts des instituteurs de Seine et Oise à Versailles.

Cette exposition peut être regardée pour les sujets de femmes saisies dans leur vie courante ; ou simplement évoquées pour leur grâce et leurs charmes, elle permet aussi de comprendre l’évolution stylistique de l’artiste.
Les femmes sont particulièrement bien représentées dans l’art dépouillé et stylisé de l’entre-deux-guerres.